LA VALLÉE DES LARMES
Voilà la guerre et des massacres,
Ce ne sont pas des simulacres.
Femmes violées, désespérées
Et nous en sommes sidérés.
Des corps d’enfants sur les chemins
Toujours présents le lendemain.
Pleurez, pleurez très chers parents
Toutes ces morts, c’est effarant !
Rides de la maturité
Naissant d’un corps trop exploité
Dans un enfer non périmé,
Des sentiments inexprimés.
Les yeux regardent, ne voient plus
Ne comprenant pas les rébus
La nourriture se fait rare
La « faiblesse » au lieu de « pleurard ».
Silence de mort, si curieux,
Ultime souffrance et l’adieu.
Si peu d’espoir d’un vent meilleur,
Trop fatigués pour être ailleurs.
Monde sans guerre à espérer
Pour tous nos gens, pour nos foyers,
Car au Québec sommes choyés
Vivons des jours ensoleillés.
La paix pour tous souvent très rare
Parfois cachée par un brouillard.
Sachons l’apprécier chaque jour
En répandant l’amour toujours.
Louise Hudon, poétesse du Canada, tous droits réservés
Publié dans le collectif « Révolution Poétique Tome 1 » (2015)
Mouvement littéraire de Sonia Bergeron et Yvon Jean
Tiré de « Espoir en poésie » vendu sur Amazon
Poème de l’année 2013
Texte présenté pour une subvention du Conseil des arts du Québec en 2020.
Beau poème qui fait réfléchir
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Bon poème triste et joyeux en même temps, espoir et désespoir mais vérité dites avec soin! J’aime!
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