UN ÉTRANGER DANS LA NUIT

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Bidonville aux Philippines
 
 

 

 

Il s’avance vers moi sur le trottoir

Avec ses haillons, sa barbe noire

Un vieux chiffon cachant ses cheveux

Et que dire de son regard vitreux !

 

Son lot d’aujourd’hui : la pauvreté.

Les gens se permettent d’étiqueter

Un homme forcé de marcher longtemps

Par manque de chance et non de talent.

 

Depuis qu’il a perdu son emploi,

Il clopine et ce n’est pas par choix.

Il a tout perdu et, sans adresse,

Ils sont loin les moments d’allégresse.

 

En boitant légèrement il avance

Maudissant toujours sa déchéance.

Il crie famine à Dieu en souffrant,

Car il est devenu un mendiant.

 

Aura-t-il du pain pour le matin ?

Lassé par son avenir incertain

Il pense à sa femme qui l’a quitté

Oubliant le mot « fidélité ».

 

Et une maison pour les miséreux

Lui ouvre la porte, c’est généreux !

Une autre histoire de sa vie commence

Il remercie Dieu pour sa clémence.

 

Cette bonne soupe chaude pour calmer sa faim.

Des amis qui le comprennent enfin.

Se sentant bien, en sécurité,

Il en oublie sa timidité.

 

Il faut toujours garder de l’espoir

Fermer les yeux, prier et y croire,

Attirer les ondes universelles,

Penser que la vie peut être belle.

 

Crever de faim, une calamité,

La pire de toutes les réalités.

Cela existe dans toutes les grandes villes,

Surtout, aussi, dans des bidonvilles.

 

Menacés par la malnutrition

Beaucoup d’enfants en meurent, par millions.

Ne détournons point notre regard

De ce grand dénuement sans égard.

 

Où est-il l’espoir pour ces enfants

Qui meurent malades de faim en souffrant ?

Près d’eux de riches gens les ignorent,

 Des gouvernements sans faire d’efforts.

 

Mes mots crient ces souffrances et dénoncent.

Ils exigent des actions ou réponses.

L’être humain mérite la dignité.

Ce thème devrait être médité.

 

 

Louise Hudon, poétesse du canada

Tous droits réservés

13 août 2014 

 

 

 

 

 

 

 

5 réponses sur « UN ÉTRANGER DANS LA NUIT »

  1. Belle espoir pour ces malheureux mais tant de tristesse pour ces enfants qui ne le mérite pas et tant de tristesse que je ressent pour eux et je prie pour qu’un jour cela change , j’espère que la société réalisé que la richesse n’est pas ces avoirs mais dans ça relève et la santé de la société . Merci pour ce beau message mon Amour je t’aime Réjean

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  2. Cette détresse , je la connais bien , avec mon association nous essayons d’aider les sans-logis
    Difficile en période de crise.
    Joliment écrit ton poème
    Bravo pour ce cri
    Douce journée Louise
    Bisous
    timilo

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  3. Cri de détresse pour ces sans abris
    Joli poème émouvant Merci de cette alarme
    Bon choix des mots

    Joli texte

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