BLANC DE LA NAISSANCE À LA MONTÉE SUPRÊME

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BLANC DE LA NAISSANCE À LA MONTÉE SUPRÊME

 

 

De la salle d’attente on entend des cris

Et voilà le calme, place aux rêveries.

Un enfant est né, ange du berceau

Habillé de blanc. Ah ! Comme il est beau !

 

Un teint laiteux et une belle peau de pêche

Autour de nous, personne ne nous empêche

De caresser une mèche de ses cheveux.

Admiratifs, pour lui on fait des vœux.

 

Qu’il fasse le bien, gardant son innocence,

Simplicité au cours de sa croissance.

Il donnera l’exemple le jouvenceau

Dans ce monde qui connaît trop de chaos !

 

Il mettra de l’ordre et de la beauté.

On se sentira bien à ses côtés.

Son aura blanche signifiant la vérité,

On constatera vite ses qualités.

 

Plusieurs le suivront dans sa grande croisade.

Il sera connu dans bien des bourgades,

Annonçant l’espoir pour l’humanité.

Oui, tant de labeur avec gratuité !

 

Ses grandes mains blanches serreront celles de d’autres

Surtout en ce qui a trait aux apôtres.

Ces derniers accompliront une mission,

Subissant parfois de l’humiliation.

 

Beaucoup de courage, beaucoup d’assurance,

De l’amour à donner sans préférence.

Parlons vocation plutôt que travail

Pour s’encourager, place aux retrouvailles.

 

La prière, dévotion très personnelle

Peut combattre tout ce qui est criminel,

Attirant la pureté dans ce grand monde

Dans les pays riches et dans le tiers-monde.

 

Si tous les gens se donnent la main et prient

Pour mettre de la paix dans les esprits

La blancheur va gagner sur la noirceur

Et cela mettra fin aux oppresseurs.

 

Ah ! Soleil ! Illumine notre planète.

Naîtront de partout des sourires honnêtes

Générosité, bonté et douceur

Nous apportant ainsi de grands bonheurs.

 

Et cela à cause de certaines grandes personnes

Pour qui, ce jour, toutes nos églises sonnent.

Chantons en chœur leurs moments de succès

Pour tous les endroits qui connaissent la paix.

 

Rêveries d’un beau jour, se développant

Pour tuer ce qui ressemble au serpent

Que Marie retient bien de ses deux pieds

Pour protéger ses petits va-nu-pieds.

 

Dans sa miséricorde, elle pense à nous.

Devant elle nous fléchissons les genoux,

Par respect, par amour, par dévotion,

La remerciant d’accepter l’expiation.

 

Son immense pardon, loin d’être éphémère,

Fait penser souvent à nos propres mères

Celles qui nous ont mis au monde et bénis,

Remerciant leur Dieu saint à l’infini.

 

Et voilà la nuit, nous prenons de l’âge

Nous remerciant d’avoir été très sages.

Blancheur et pureté de l’âme lavée

Avant la montée, on pense à Yahvé.

 

La construction de sa maison interne,

Voulue solide, très chaleureuse, non terne,

Présage un avenir au paradis,

En fin de vie, après une maladie.

 

Le miroir de l’âme est blanc

Et je me mire dedans.

Le miroir de l’âme est blanc, tout blanc.

 

 

 

 

 

Louise Hudon, poétesse

Août 2014

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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