J’aurais besoin de 7000$ pour un début de dossier concernant mes orphelins d’Afrique. Je dois me rendre en RDC et il me manque 7 000$ pour de la logistique dont une partie de mes transports. Connaissez-vous quelqu’un de riche? Un rapport va lui être fourni par la suite avec copies de factures. D’après moi, ce serait déductible d’impôt. Je vais faire notarier ce don en RDC. Donc, pas de problèmes.


Téléphonez à papa John DE MA PART au numéro sur l’affiche (RDC) et il va vous expliquer comment procéder. Ou contactez-moi si vous me connaissez. 1-873-688-5154 en français seulement. Je ne parle pas l’anglais. Désolée.
Si le sort des enfants Africains crevant de faim ne vous intéresse pas, ceci, est-ce que ça vous intéresse? C’est de l’histoire vraie:
En septembre 1941, aux abords de Kiev, eut lieu l’un des massacres les plus rapides et les plus brutaux de la Shoah. Son nom resta à jamais lié à un ravin : Babi Yar.
Après l’occupation allemande de la ville, les nazis ordonnèrent à la population juive de se présenter avec ses documents et ses effets personnels. Beaucoup crurent qu’il s’agissait d’un déplacement. En réalité, c’était un piège soigneusement planifié. Pendant deux jours, les 29 et 30 septembre, près de 34 000 hommes, femmes et enfants juifs furent conduits jusqu’au bord du ravin.
Là, les unités mobiles d’extermination — les Einsatzgruppen — aidées par des collaborateurs locaux, contraignirent les victimes à se dénuder. Puis, famille après famille, elles furent fusillées. Les corps tombaient les uns sur les autres, formant des strates humaines au fond du ravin. Le meurtre fut exécuté avec une froideur industrielle : sans chambres à gaz, sans camps, seulement des armes, des munitions et le silence.
Babi Yar ne fut pas un épisode isolé, mais une partie de ce que l’on appelle la « Shoah par balles », la méthode utilisée par les nazis en Europe de l’Est avant la mise en place systématique des camps d’extermination. Dans les mois et les années qui suivirent, le même ravin continua d’engloutir des vies : des Roms, des prisonniers de guerre soviétiques, des opposants politiques et des nationalistes ukrainiens y furent également assassinés. On estime que le nombre total de victimes dépasse largement les cent mille personnes.
Pendant des décennies, le lieu fut délibérément réduit au silence. Sous le régime soviétique, aucun mémorial ne fut autorisé pour reconnaître explicitement les victimes juives. Le ravin fut comblé, transformé en parc, comme si la terre pouvait effacer ce qui s’était produit. La mémoire survécut non grâce aux monuments, mais aux témoignages, aux poèmes et aux souvenirs fragmentaires.
Aujourd’hui, Babi Yar représente plus qu’un massacre : il est le symbole jusqu’où peut aller la déshumanisation lorsque la haine devient une politique et la mort une procédure administrative. Un rappel brutal que le génocide n’a pas toujours besoin d’usines de mort ; parfois, un ravin, des armes chargées et la décision de détourner le regard suffisent.

Ayons une pensée pour mes enfants d’Afrique. Cotisez-vous et donnez. Inutile de faire semblant que vous ne voyez rien. Il y a des enfants qui souffrent.
Ensemble pour l’entraide de l’humanité, ensemble pour une famille universelle.
Madame Louise
La Sarre – Québec – Canada
