REGARDS D’ENFANTS

 

Que me cachez-vous dans tous vos regards

Lorsque vous êtes couchés sur un brancard?

Blessures anormales et tristesse aux yeux,

Lorsque je le découvre, c’est scandaleux!

 

On ne choisit pas ses parents, petits,

Et de plus, ils n’ont aucun repenti.

Une claque,  apostrophés avec des cris…

Ils malmènent sans cesse vos pauvres esprits.

 

Parfois, le manque de patience évident

A provoqué un pénible incident.

Je vous ai vus souvent handicapés

Et, par miracle, on vous a réchappés.

 

État affectif pénible et durable

Dans un foyer toujours irrespirable.

Que puis-je donc faire pour vous venir en aide?

La grande tristesse de vos regards m’obsède.

 

 

 

 

Louise Hudon, poétesse au Canada

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13 juin 2018

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