PLEUREZ LES GUERRES
Des enfants décédés sur un chemin.
Larmes coulant sur ma joue de chagrin,
Car ils étaient là au mauvais moment,
Petites âmes, au ciel, certainement.
La jeune fille seule, dans son coin,
Qui va la nourrir, elle meurt de faim ?
Ses parents disparus dans la fumée
Par une bombe qui a explosé.
Traumatisée par cet événement
Elle vit sa solitude et son tourment
Bulle, sans larmes sur son doux visage
Semblant accepter son sort à son âge.
On dit qu’un humain se battrait à mort
Pour sauver sa vie, ferait des efforts…
Face à la famine, point de remords
À se faire aller à mourir dehors.
Poétesse aujourd’hui, que puis-je faire ?
Elles sont loin de moi toutes ces frontières.
Je ne puis que recevoir, bras ouverts,
Tous les étrangers quittant ce calvaire.
De plus, travailler pour la paix ici,
Une quiétude obtenue jusqu’ici,
En voulant pour nos enfants de demain
Un milieu très sain pour tous les humains.
Merci de me lire et PAIX SUR TERRE.
Louise Hudon, poétesse au Canada (Abitibi)
Tous droits réservés
14 octobre 2017
Corrigé le 17 octobre 2019