MON ÂME EN PAPILLON
Texte corrigé
Il semble qu’après la mort on peut revivre.
Personnellement, je travaille à survivre
Mais si mon décès arrivait dès demain
Je préfèrerais ne pas être un humain.
J’opterais pour un simple lépidoptère
Même si cette vie vous semble éphémère.
Des papillons vivent jusqu’à douze mois
Et par leur beauté attirent votre émoi.
Le jour, se nourrissant du nectar des fleurs
On l’admire en plein vol parmi les couleurs.
Chrysanthèmes, dahlias, géraniums et roses,
On l’aperçoit s’arrêter quand il se pose.
Oui ! J’aimerais être un petit papillon
Et voler partout dans un beau tourbillon
Pour attirer le doux regard des enfants
En les rendant si heureux le plus souvent.
Louise Hudon, poétesse au Canada (Abitibi)
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5 novembre 2017
Corrigé le 6 novembre 2019