LAISSEZ-MOI MON CŒUR D’ENFANT
On parle d’esclavage en Libye.
Manque de liberté : ma phobie.
Des nouvelles trop traumatisantes,
Dictatures déshumanisantes.
Mon « cœur » d’enfant souffre, chers amis.
Ils osent commettre des infamies.
Je ne peux que les dénoncer.
On parle de sévices prononcés…
Pure innocence de mon regard
Mais tout-à-coup mes yeux hagards
Constatent l’enfer de ces gens-là,
Qui ont vu pire, bien au-delà.
Je n’en peux plus de ces nouvelles !
Les minutes passent on me révèle
Des atrocités sans bon sens
Cela atteint mon innocence.
Faire semblant de ne pas savoir
N’accomplissant pas mon devoir
Me mettrait très mal dans ma peau
Après l’écoute de leurs propos.
Quand reviendras-tu, « cœur » d’enfant ?
Entourée d’un monde étouffant
Je cherche sans cesse mon oxygène.
Trop de facteurs criminogènes.
PAIX ET LIBERTÉ
Louise Hudon, poétesse au Canada
Tous droits réservés
30 novembre 2017
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