JE PLEURE SUR TON SORT
Tu as perdu ton aimée
Ton cœur s’est vite refermé.
Je constate ta solitude
Sans compter ta lassitude.
J’aimerais faire quelque chose.
Il faut que tu te reposes.
Tu refuses toujours qu’on t’aide
Et surtout pas de remède.
Je suis là pour t’écouter.
Tu n’as qu’à t’exécuter.
Mais un terrifiant silence
Peut précéder la violence.
Pas de crises et pas de larmes.
Voici un signal d’alarme.
Il faut extérioriser
À la place d’agoniser.
Je connais bien ta douleur,
Tu vois noir, non en couleurs.
Je voudrais que tu espères
Et qu’ensuite tu récupères.
Ton aimée n’est plus, c’est vrai.
Tu as perdu l’intérêt.
Je suis près de toi, ami,
Jusqu’à ce que tu sois remis.
Laisse-moi pleurer sur ton sort.
J’appréciais ton cher trésor.
Unissons tous deux nos peines.
Que nos amis nous comprennent.
Elle est parfois longue la route!
Surtout après la déroute.
Mais le tunnel noir prend fin,
Des paroles vraies d’écrivain.
Louise Hudon, poétesse au Canada
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3 juin 2018
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