PEINE D’AMOUR
Je suis assise près d’une lagune,
Bien éclairée par un beau clair de lune
Et les vagues me semblent tourmentées,
Car elles me tiennent très réveillée.
Pourquoi donc suis-je seule dans le noir
Et ce, malgré la clarté de ce soir ?
Comment comprendre tout ce qui m’arrive
Avec mon pauvre cœur à la dérive ?
Une peine d’amour c’est important
Ais-je envie de crier dans le vent.
L’homme que j’aime me manque vraiment.
Peut-il connaître mon abattement ?
Ses grands yeux bruns aimés sont attirés
Par une femme peau couleur « café ».
Il ne peut y avoir de profondeur. (*)
Est-ce qu’il a rencontré le bonheur ?
Il était, pour moi, l’homme de ma vie.
Dois-je donc le laisser partir mamie ?
Sans même essayer de le retenir
Tout en faisant de moi une martyre ?
Au nom de tous nos nombreux souvenirs
Pouvoir me battre pour lui sans mentir
En l’éclairant sur tous mes sentiments
Sur mon grand amour et sur mes tourments.
Si tout cela se fait vraiment en vain
Et que pour lui souvenir trop lointain,
Tourner la page pour faire soigner
Une grande plaie à cicatriser.
Je suis assise près d’une lagune,
Bien éclairée par un beau clair de lune,
Je pense à lui, je pense aussi à nous
Et cela tourne comme dans une roue.
Dr H.C. Louise Hudon, poétesse du Canada
Tous droits réservés
7 juillet 2011
Corrigé le 2 septembre 2020
(*) Fait référence au peu de temps que l’homme aimé a connu la dame. Pas de racisme dans cette poésie. Égalité = paix.