Photographe: Bryan Trottier, de La Sarre. Tous droits réservés.
Cela m’est pénible de parler de ce sujet.
J’ai vu tant de souffrances et aussi de regrets !
Lorsqu’on aime vraiment, on est lié pour la vie.
Le corps devient malade quand on perd cet ami.
Pourquoi parler de la mort et rouvrir des plaies ?
On n’y peut rien, l’aimé ne reviendra jamais.
Ce sera la plus courte de toutes mes poésies
Car pour vous, croyez-moi, j’ai de la peine aussi.
Mais puis-je finir cela sans un message d’espérance ?
Permettez-moi de vous parler comme une amie d’enfance.
Voyez donc le très grand jour d’une certaine guérison.
On n’oublie jamais mais le chemin est encore long.