DOULEUR MENTALE
Mon pauvre cœur amer
Dans ma vie éphémère !
Mes yeux parlent pour lui,
Je réclame ton appui.
J’ai grand besoin de toi
Car je suis aux abois.
Le fond de mon baril
Se voit mon cher mari.
Ma flamme est vacillante
Sur une terre fourmillante.
N’arrivant plus à suivre,
Je veux qu’on me délivre.
Mon corps est bien malade,
Mon cœur en marmelade.
Fini la rigolade!
Cessons les engueulades.
Il faut que tu comprennes,
Je souffre de migraines.
Un repos nécessaire
Guérirait mon ulcère.
Mais il faut voir plus loin
Et Dieu m’en est témoin :
Mon mal vient du mental,
Je n’ai plus le moral.
Il y a un trou très noir,
Je vis un désespoir.
Laisse-moi me coucher
Sans jamais me lever.
Adieu les énergies,
Troquées par « léthargie »
Et ma mère qui n’est plus,
Envol d’atomes crochus.
Laisse-moi donc du temps,
Pour moi, sois compétent.
Avec ton grand soutien,
Un jour je serai bien.
Louise Hudon, poétesse
Tous droits réservés
15 mai 2012
Publié dans « Passager de ma vie », L’empire Desmarais Lavigne Maison d’édition, collectif d’auteurs, Canada 2016.
Corrigé le 20 avril 2019
Que dire de ce poème, très vrai et bien compris! On ressens le désarroi et la détresse de cette maladie. J’aime! photos réellement choisi! Bravo!
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