LE TRAIN DE MA VIE
D’aussi loin que je me souvienne
Mon métier était écrivaine,
Avec des chansons ou poèmes,
Appréciant ma vie de bohème.
Avec mon enfance pénible
Comme mineure hypersensible
Souvent trop loin de mes parents
Avec un chagrin transparent.
Il a fallu que je me batte,
Que je me montre très adroite.
Pour mes études, très facile,
On me disait super docile.
J’ai du, très jeune, travailler,
Une existence peu choyée,
Être à l’école en besognant,
Avec un horaire astreignant.
Ensuite un mauvais mariage,
Une ou deux fautes d’aiguillage,
M’ont fait connaître les regrets.
Je m’enlisais dans un marais.
Pourtant, un merveilleux moment
A fait de moi une maman.
Oublions mes gémissements
Devant mon ébahissement.
Puis m’a frappée la maladie.
Ce n’était pas la comédie.
Grand désespoir et dépression.
Me voici triste cendrillon.
Avec le temps et du courage
On oublie les anciens orages.
Je change aussi mon entourage
Recherchant le redémarrage.
Très bien soignée et si heureuse,
Divorcée et non malheureuse,
Bien comprise par mon conjoint,
De mon bonheur il est témoin.
C’est un beau message d’espoir.
Pour faire suite à vos déboires.
Il y aura une lumière.
Je vous inscris dans mes prières.
Louise Hudon, poétesse du Canada
Tous droits réservés
Tiré de mon livre « Salutation en poésie » à compte d’auteur
17 novembre 2012
Corrigé le 21 novembre 2019
C’est très réussie ce poême sauf le 8 ieme paragraphe ou tout finit par age, cela me sonne curieux car les autres sont en 2 lignes et lui en 4 lignes, mais c’est très libérateur je pense! Bravo!
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c’est un beau poème Louise,cest très révélateur de soulagementet et surtout d’avenir.ton conjoint Réjean xxx
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