L’ORAGE (poésie du 2 mai 2017)
Éloignez-vous de moi, ondes négatives.
Je ne recherche que des ondes positives.
Tous ces grands malheurs et grandes déceptions,
J’aimerais vivre, aimer en association.
Les nuages gris vont s’éloigner de moi.
Bien cachée des violents orages, sans joie,
Je sens monter en ma personne l’émoi,
Une sécurité dans mon beau chez-moi.
Tout-à-coup, un torrent de pluie m’ébranle.
On dirait que toute ma maison chambranle.
Pourtant je vis une mauvaise illusion.
Mes nerfs causent une méprise, une confusion.
Déjà un violent vent fait courber l’arbre.
Voilà pourquoi je ne suis pas de marbre.
Mes yeux regardent ce paysage d’été
Et le cerveau, lui, vit son anxiété.
Toi, bel amoureux travaillant au loin,
J’apprécierais ta présence, cher conjoint.
L’électricité de l’orage m’entoure
Ce qui me fait rêver à ton retour.
Perturbations de l’atmosphère, éclairs,
Me causant des problèmes articulaires,
À mes vieux os et à mon corps flétri.
Je prends la vie comme une plaisanterie.
La solitude me créant un grand froid.
Des sifflements me causant de l’effroi.
J’attends le soleil avec de l’espoir.
J’effacerai ceci de ma mémoire.
Louise Hudon, poétesse et parolière au Canada
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2 mai 2017