ESPOIR MALGRÉ LES GUERRES

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ESPOIR MALGRÉ LES GUERRES

Louise Hudon, Canada

  

Triste réalité à fuir.

Je dois empêcher de détruire.

Nouvelles sombres autour de moi.

Je n’en peux plus, excusez-moi.

 

Fragile dans mon intérieur

J’aimerais me trouver ailleurs.

Guettant la colombe de paix

À travers des nuages épais.

 

Elle achèvera sa mission 

Au profit de la création.

Devra stopper tous ces dégâts,

Ils sont violents ces renégats !

 

Il faut dénoncer, mais comment ?

On dirait l’horreur d’un roman.

Où se trouvent leurs cœurs d’enfant ?

Trop de destins sont étouffants !

 

Le mal règne sur terre, amis,

Causant partout des infamies.

Bassesses atteignant trop de gens

Le plus souvent pour de l’argent.

 

Je n’en peux plus de voir ces crimes.

Cela m’amène à la déprime.

Coulent des larmes chez des grands.

J’en verse aussi, je suis parent.

 

Que se passe-t-il près de nous ?

Je supplie mon Dieu à genoux.

Trop d’enfants sont morts dans les rues.

Il y en a trop, disparus.

 

Fortune, pouvoir, religion

Ils mènent tous par contagion

Mais les vertus semblent oubliées

Pour des chagrins multipliés.

 

Lisez ceci et agissez.

Beaucoup de gens vivent angoissés.

Que chacun puisse faire un geste

Malgré le fait qu’il soit modeste.

 

La colombe va revenir

Unir les gens et aplanir

Les problèmes qui nous entourent.

Nous fêterons tous son retour.

 

Nous parlons ici d’un symbole

Que je connais depuis l’école.

Pour garder l’espoir dans le cœur,

Il faut oublier la rancœur.

 

Un jour nouveau à l’horizon.

Des plaies se ferment : guérison.

Des oiseaux chantent l’allégresse.

Une vision pour ma vieillesse.

 

Année 2017

Corrigé le 11 juillet 2020