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DES CÂLINS POUR REMPLACER L’HORREUR
Des ouragans font du grabuge
Et tous les gens cherchent un refuge.
Il faut oublier ces horreurs
Par des câlins à toutes les heures.
Dans le noir, inondés dans l’eau
Et la boue, c’est vraiment salaud.
Prends-moi la main, donne un câlin.
Je sais que tu es très malin.
J’admire ton ingéniosité.
J’aime aussi la promiscuité
De nos deux corps, mon cher mari.
Reste près de moi, mon chéri.
J’ai besoin de toi mon amour
Car ils sont très loin les secours.
Prends-moi et serre-moi mon aimé.
Pas de toit et très affamés.
Loin du désespoir malgré tout.
Notre vie présente : un atout.
La mort rôde chez plusieurs voisins.
Nous avons perdu des cousins.
Main dans la main nous attendons.
Sur ton épaule, c’est l’abandon.
Des gens vont finir par trouver
Un couple qui sommeille, éprouvé.
Louise Hudon, poétesse au Canada
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10 septembre 2017