SOLITUDE EN SOL MINEUR
Mon cri pour soutenir les hommes de sciences
Méditation le long de la rivière.
Regard sur ma vie dont je suis très fière.
Pensée sur les changements climatiques,
Conjoncture plutôt problématique.
Que deviendra la relève demain?
Prédiction d’un difficile chemin.
Des guerres pour l’eau et la nourriture,
Vision dominée par la pourriture…
Conflits désastreux, décomposition
Disparitions et indispositions.
Souffrances terribles sur cette terre,
Des pensées négatives en solitaire.
Il est trop tard pour sauver la planète
Et dire le contraire est malhonnête.
Déclaration de nos hommes de sciences
L’homme a détruit le monde, sans conscience.
J’aimerais vous parler de joie, d’espoir
Mais notre avenir s’annonce trop noir!
Le présent actuel semble acceptable
Mais ce qui va venir sera minable.
Maintenant, cessons de faire l’autruche.
L’homme s’est autodétruit, il trébuche
Et cette catastrophe inévitable
Me rend aujourd’hui des plus irritables.
Si des scientifiques ont démissionné
Ça explique pourquoi j’ai frissonné!
Je ne peux que parler de désespoir,
Car elle s’annonce mal cette histoire.
Comment avoir un enfant aujourd’hui
Dans cet univers que l’on a détruit?
Triste pensée pour lui et l’avenir
Et voilà donc que je vais m’abstenir.
Il ne faudra pas venir me juger
Si je pense à ce monde ravagé.
Vous devez connaître mon intérieur.
Essayez de comprendre mes frayeurs.
Louise Hudon, poétesse du Canada
Tous droits réservés
8 septembre 2018
Corrigé le 8 septembre 2019
Note : ce poème fait suite à la déclaration d’hommes de sciences qui affirmaient, au début de l’année 2018, qu’il était trop tard pour sauver la planète.