
PRÊCHER DANS LE DÉSERT…
Il y a vingt ans, au début de ma carrière,
Je composais, assise près d’une rivière
Souhaitant trouver les mots pour toucher les gens,
Du bénévolat ne rapportant pas d’argent.
Pourquoi cette folie d’y mettre tout mon temps,
Cherchant à dénoncer des dossiers importants?
Parfois, une simple ouverture sur la nature,
Terminant fièrement avec ma signature.
Les revues refusaient la poésie à rimes.
Je vous avoue avoir ressenti la déprime.
J’avais le sentiment d’être connue ailleurs
Très peu de commentaires de ceux de mon secteur.
Ma décision de continuer à écrire,
En espérant atteindre des âmes à guérir,
Éditant des livres pour la postérité,
Motivation pour rechercher la vérité.
Travail acharné autant le jour que la nuit.
Pour toutes les communautés, c’était gratuit.
Voilà que, peu à peu, une brèche au succès.
Avec titres et distinctions, mes mots fleurissaient…
Liberté de penser et liberté d’agir,
Je continue à écrire pour mon plaisir.
Je n’ai plus le sentiment de ce grand désert,
Celui d’être rejetée comme une étrangère.
Des poètes talentueux veulent cesser.
L’espoir est perdu, ne sont plus intéressés.
Pas d’encouragement, pas beaucoup de lecture.
Voilà une grande perte en littérature.
Sincèrement, un grand merci à mes lecteurs!
Grâce à vous, réussites et futur prometteur.
Toutes ces reconnaissances que j’ai reçues!
Depuis des années, vous ne m’avez pas déçue.
Dr H. C. Louise Hudon, écrivaine et poétesse du Canada
Abitibi Ouest (Québec – Canada)
Ambassadrice culturelle internationale pour Inner Child Press (représentant le Canada de l’Est) (États-Unis)
Ambassadrice représentant le Canada pour l’IFCH (Maroc).
Tous droits réservés
13 juillet 2022
Note : poétesses et poètes, ne vous découragez pas. Vos écrits demeurent et le futur nous réserve parfois des surprises…
Photographie: paysage du Québec par monsieur Alain Audet, Pixabay.