
LES VOILES MUSULMANS : informations importantes et nos demandes aux 2 gouvernements québécois et canadien
« Chez les descendants d’immigrés, le port du voile relève davantage d’un choix individuel »
La Croix
On entend beaucoup de gens dire qu’une femme portant le voile peut parfaitement être émancipée…C’est doublement faux. D’abord parce que le port du voile implique par définition une soumission à une religion, à un système de pensée profondément liberticide et sexiste. Ensuite parce que bien souvent en Occident il s’agit avant tout de repli identitaire, et dans ce cas l’aliénation est double.
S. Foulquier
Commentaire dans « Sciences Humaines, octobre 2014 »
« De nos jours, dans les rues des villes européennes, le voile musulman se donne à voir. Or, en terre d’islam, selon la tradition, se couvrir d’un voile est un geste d’effacement et de modestie, requis quand une femme doit traverser un espace public. Ce n’est pas un ornement que l’on exhibe. En se promenant voilées à la vue de tous, les musulmanes d’Occident font donc l’inverse : elles s’affichent, elles s’offrent au regard des autres et font d’elles des images, voire des icônes de l’islam, au nom d’une religion qui rejette les images et abomine l’ostentation, celle des femmes tout particulièrement. Selon Bruno Nassim Aboudrar, professeur d’esthétique à l’université Paris‑III, pour se conformer aux traditions dont elles se réclament, les femmes musulmanes feraient peut-être mieux de ne pas se voiler dans des rues où le voile n’est pas la norme. »
Sciences humaines, octobre 2014
« …Second enseignement: le christianisme est la seule des trois grandes religions monothéistes à avoir sacralisé son usage. «En Mésopotamie, les femmes nobles se couvraient le visage avant l’avènement de l’islam parce que c’était un signe de distinction sociale permettant aux bonnes épouses de se démarquer des esclaves, alors souvent vendues comme concubines ou comme prostituées, explique Silvia Naef. Le Coran, de son côté, prescrit certes des règles de pudeur plus strictes pour les femmes que pour les hommes, mais il n’indique pas de tenue précise. Pour des questions de vocabulaire notamment, ce que nous appelons aujourd’hui «voile musulman» et qui peut, à l’époque, prendre de multiples formes, a donc un statut ambigu dans le monde musulman.»
CAMPUS 121
Vincent Monet
Université de Genève
Beaucoup de personnes pensent que le voile est un élément essentiel qui détermine l’appartenance de la femme à la religion musulmane. Razika Adnani (1) , philosophe et islamologue, démontre que cette idée reçue n’est pas fondée.
Ouest France
30 janvier 2021
Port du voile. Dans le Coran, le voile n’est pas une obligation religieuse.
…Il y a quelques années, Tareq Oubrou, imam de Bordeaux, dans un dialogue avec Christophe Ricou, dans le livre Le Prêtre et l’Imam (Bayard Éditions) disait que, dans le Coran, le voile n’est pas une obligation religieuse.
La Croix. 31-10-20
LA CHARIA EST UN GRAND MYTHE
Cela veut-il dire que derrière le mot charia, on peut mettre ce que l’on veut?
Bien sûr! La charia ne fait pas référence à un code précis. Nulle part d’ailleurs, la charia n’existe comme code. C’est un grand mythe! La charia, c’est un chemin identitaire. Par exemple, la charia en Arabie saoudite, ce n’est pas du tout la charia en Egypte et en Tunisie. Reste maintenant à préciser ce qu’on met derrière. Quel est le rôle de l’islam? On va avoir une série de décisions concrètes, dans tous ces pays-là, sur l’enseignement religieux, sur l’enseignement de la religion dans le système éducatif d’Etat, sur la liberté religieuse, la liberté de prédication et la liberté de conversion. C’est là qu’on va voir les choses réelles. Ils vont être obligés de légiférer à partir d’une Constitution, d’entrer dans un Etat de droit. Il y aura certes des débats, mais ce n’est pas une révolution islamique.
Marianne Enault
Journal du Dimanche
25 janvier 2023
Un siècle après la révélation du Coran, de nombreuses écoles juridiques ont été fondées dans les pays d’islam et elles ont évalué la loi divine de différentes manières. Quelles qu’aient été leurs interprétations, et quelles qu’aient été les divergences entre différents juristes et philosophes, les unes et les autres ont reconnu que les textes sacrés de l’islam n’étaient que des sources, et non le contenu de la loi. Elles ont mis l’accent sur le fait que la loi divine ne se trouvait pas dans les textes révélés sous une forme achevée. Autrement dit, il n’existe pas de code qui porte le nom de charia. On ne le trouve ni dans les dits prophétiques, ni dans le Coran.
Plus près de nous, le théologien égyptien Ali Abderrazik (1888-1966) attire notre attention sur le fait que la charia est une indication spirituelle, sans aucune orientation législative, et que, par conséquent, il appartient aux hommes de constituer, sur des fondements autres, la manière d’organiser leur cité.
UNESCO
COURRIER
PLUSIEURS VOIX, UN SEUL MONDE
E-ISSN 2220-2277
Notes de Louise Hudon : dans notre cité, le Canada, nous sommes en mesure d’exiger PAS DE VOILE au Québec et au Canada, pour être conforme à la Charte des droits et libertés, à la mentalité des Canadiens, pour soutenir les musulmanes Iraniennes, pour soutenir les femmes Canadiennes qui se sont battues pour l’égalité femmes-hommes, pour soutenir plusieurs musulmanes Canadiennes qui veulent la liberté, pour soutenir notre laïcité, pour soutenir plusieurs musulmanes de d’autres pays, pour contrer les imams qui favorisent la violence conjugale (autorisation aux hommes de battre leurs femmes), qui prônent l’éradication des Juifs, qui font des discours anti-femmes, qui favorisent la haine contre la laïcité (malgré les lois en place), qui continuent à vouloir que les femmes s’effacent en société et portent les voiles etc…
Des imams vont contester les textes de mes recherches pour continuer à tuer, à torturer, à faire emprisonner, à promouvoir leur pouvoir, surtout sur les femmes.
Ces imams sont à surveiller, à rejeter de notre pays. Dans un lieu donné, on a fermé leur mosquée pour plus de 6 mois. Réflexions et conséquences. Plusieurs pays ont mis dehors certains imams pour leurs discours…
Nous demandons des lois encore plus strictes, des conséquences si non respectées, ceci, afin d’éviter des guerres de religions ici. Celles et ceux qui ne voudront pas s’intégrer peuvent repartir pour un autre pays ou repartir d’où ils ou elles viennent. Les Canadiennes musulmanes devront s’intégrer après l’étude de leur religion… Que les femmes lisent ces textes ci-haut… Leurs fameux voiles ne sont pas obligatoires et ne déterminent pas leur appartenance à leur religion. Il me semble que, ceci étant clair, elles devraient supporter celles qui meurent, sont torturées, sont emprisonnées à cause des voiles et, de plus, elles devraient respecter la Charte et la mentalité Canadienne. Nous formons une famille. Elles font partie de notre famille. Nous nous soutenons les unes les autres en conformité avec la Charte des droits et libertés. Si elles ne veulent pas faire partie de notre famille en ne se conformant pas aux lois, les options ne sont pas nombreuses et c’est qu’elles sont d’accord avec les tueries et les tortures…
La religion doit se faire à la maison ou dans les temples (ou mosquées) pour toutes les religions. Pas de tapis et de prières en public en s’imposant (cabanes à sucre, trottoirs et rues publics, etc…). À la maison ou dans les mosquées. Spécifier dans les lois et donner des conséquences.
Aucune religion ne doit s’imposer dans notre société.
On m’a fait sous-entendre que ma vie était en danger… Je n’accepte pas ce régime de peur ici. C’est justement ce régime de peur qui fait la force de certains dictateurs musulmans. NON. Vous pouvez oublier cela chez moi. Dans mon pays, les femmes doivent se sentir en sécurité et je vais me battre pour cela jusqu’à ma mort. J’ai 71 ans. Je peux me permettre ce débat ouvert comparativement à une jeune femme de 21 ans ayant des enfants et connaissant la crainte. Je demande des lois strictes dans mon pays et des conséquences si elles ne sont pas respectées.
Dr H.C. Louise Hudon, écrivaine et poétesse du Canada
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7 mai 2023