UN SANS-ABRI
Il marche seul dans la nuit
En mémorisant sa vie.
Ses pieds gelés, engourdis,
Sa solitude le suit.
Est-ce par choix, mon ami ?
Les bonnes maisons tu fuis.
Étendue indéfinie
Dans le silence, sans bruit.
Clochard sur un pauvre banc,
Antipode d’un marchand
Qui oublie le froid, l’hiver
Dormant stressé dans sa sphère.
Oui, il faut te reposer
D’avoir un peu trop marché.
Tes bottes détériorées
Devraient être remplacées.
Même si je veux l’aider
Dans le courant de l’année,
Lui trouver un bon loyer,
Éloigner sa pauvreté.
Vraiment, il m’écarterait
Me demandant de comprendre.
Très vite il s’éloignerait
Sans cesser de me surprendre.
Louise Hudon, poétesse du Canada
Tous droits réservés
27 juillet 2011, dans « La poésie d’une médium », éditions Muses en Allemagne.
Corrigé le 20 octobre 2019
Corrigé le 1 décembre 2019
Image: Leroy Skalstad de Pixabay
J’aime beaucoup tes poèmes, ils sont toujours très beau et d’actualité.
Merci et continue . XXX
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