LA CENDRE DE SON REGARD BRUN
Me regardant avec amour,
M’a épousée pour tous les jours.
En apprenant à le connaître,
Son gros défaut celui de « maître ».
Dans sa pensée, lui il commande.
Insoumission, il réprimande.
Esclave d’un jour, esclave toujours,
J’en oublie même le mot « amour ».
Mutinerie, j’entends ses cris
Le tout suivi d’une moquerie,
J’ai peur de lui, j’ai peur de tout,
Me fait penser au méchant loup.
Si peu de temps pour des loisirs !
Je mets un terme à mes désirs.
Mon corps me lâche comme de raison
Et non à cause de la saison.
Ici parlons de dépression.
Soulignons mon humiliation.
Autour de moi on parle paresse
Ne comprenant pas ma détresse.
Et je retrouve la santé
En regagnant toute ma fierté.
Changement de vie, une décision,
Adieu à ma désillusion.
D’autres yeux bruns à rencontrer
Qui prôneront la liberté
Dans un regard plein de respect
Ma vie aura un autre aspect.
Si le temps vient changer des choses,
Mon passé n’étant pas trop rose,
L’espérance du lendemain reste
Avec mes désirs très modestes.
Encore merci à ma chère vie !
Chaque détail je l’apprécie.
Pas de regret sur ce passé
Car il m’a permis d’avancer.
Louise Hudon
22 octobre 2013
Oui, bien dit! Je trouve la présence positive de la battante que tu es! Bravo!
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Très beau poème , un poème d’énergie . Réjean
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