Photographe: Bryan Trottier, tous droits réservés.
ANGOISSE (corrigé)
Une menace imminente mais vague.
Inquiète, je joue avec mes bagues,
Comme une intuition de l’avenir
Que je ne peux vraiment définir.
Seule dans l’ombre de mon salon
Voulant m’étendre de tout mon long
Pour bien essayer de relaxer,
Calmer mon esprit trop angoissé.
Si cela commence dans mes tripes
Tout s’ajoute vraiment à ma grippe.
Je peux dire que je file très mal,
Une situation anormale.
Manifestation d’une inquiétude
Où je n’aime pas mon attitude
Et me voilà à analyser,
Manque d’énergie, très épuisée.
Cela me gruge toute ma chair.
Il m’arrive aussi de manquer d’air.
Une angoisse intense de la mort,
Il me faudrait bien sortir dehors.
Nous sommes tous de grands incompris,
Car cela vient toujours de l’esprit
Et ceux qui ne l’ont jamais vécu
Ils nous font passer pour des vaincus.
Prendre une grande respiration,
Pensant à une récréation.
Libérons-nous par des bons écrits
Pour pouvoir en faire un manuscrit.
Appréhension, dans ma poésie,
Observation avec jalousie,
Ce grand sentiment à expliquer,
Il faut bien le faire et s’appliquer.
Que toutes personnes enfin comprennent
Que c’est plus grave que la migraine.
Une souffrance qui vient de loin.
On ne trouve pas vraiment de soins.
Un de ces jours, cela disparaît.
En bénissant Dieu pour cet arrêt.
Nous profitons bien de notre vie
Et du présent, nous sommes ravis.
Louise Hudon, poétesse du Canada
Tous droits réservés
13 février 2016
Corrigé le 25 avril 2019
Corrigé le 13 février 2020