LARMES DE DÉSESPOIR
J’ai perdu mon enfant dans cette guerre.
Je le pleure à genoux au cimetière.
Souffrance ultime de la part des parents
Car toutes ces tombes : un tableau effarant !
Mes entrailles veulent s’ouvrir dans ma douleur.
Regardez-moi et notez ma pâleur.
Voyez ma désolation, ma détresse.
Blessé et mort, l’objet de ma tendresse.
Crise intense dans ce brouillard épais.
Diminuée mon espérance de paix.
Grand chagrin et solitude dans mon deuil.
Loin de moi, sous la terre, dans son cercueil,
L’image de mon garçon, un petit ange.
Je le vois s’envoler près des archanges.
Il passe près des colombes symboles d’amour
Je crois percevoir un bruit de tambour.
Sombrée dans la folie intermittente
De la vie je n’ai plus aucune attente.
Le canon se fait entendre dans ma ville.
Des guerres de toutes sortes et batailles civiles.
Mon cri sert-il au moins à faire comprendre
Que ces lourds conflits ne mènent qu’à des cendres ?
Larmes de désespoir et grand déchirement.
Cessez le feu, cause de notre tourment.
Nous ne pourrons oublier ces enfants
Décédés, petits êtres innocents.
Nos pauvres cœurs déchirés et meurtris
Chavirent à cause de toutes ces barbaries.
NON À LA GUERRE
Louise Hudon, poétesse du Canada
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9 mars 2016