CENDRES RÉPARTIES PAR LE VENT
La mort rôde dans mon si beau pays
Car le malin nous a envahis.
Le mal n’exprime que l’absence du bien
Pour l’abolir, on cherche un moyen.
Des cendres de nos enfants s’envolent.
Un vent fort favorise un survol
Au loin, dans un autre continent
Et même au-delà de l’océan.
Elles apportent un message important.
Des hommes trop dominés par Satan
Tuent femmes et enfants sans sentiments.
Tragédie, souffrance, monde déprimant.
Comprenez la peine, nos émotions
Et dénoncez la situation.
Travaillons ensemble pour la paix
Parlons de l’amour et du respect.
Trop de morts inutiles sur la terre.
J’aimerais un monde égalitaire.
Peu importe la couleur de la peau,
Sauvons des enfants par nos propos.
En retrouvant une tranquillité,
En rêvant à une continuité
Pour bercer les bébés dans nos bras
Chez nous, loin de tous les scélérats.
Nous retrouverons notre foyer.
Terminé de nous apitoyer
À cause de guerres injustes et cruelles.
Le soleil brillera dans le ciel.
En remémorant les disparus
Décrivant la souffrance du vécu
Pour avancer, refusant l’enfer
Avec des mots, on change l’atmosphère.
Chers amis, il faut toujours rêver
À une condition non aggravée,
À l’espoir d’un monde amélioré
Pour la paix, le Ciel est imploré.
Cendres réparties par le vent
Lancez notre message émouvant.
Nous pleurons nos enfants innocents
Et rêvons d’un monde resplendissant.
Louise Hudon, poétesse du Canada
Tous droits réservés
11 mars 2016
Publié dans « La plume qui parle », Les éditions de la couleur des mots, Canada 2016, collectif d’auteurs.