LES MACHINES INFERNALES
La fumée monte dans le ciel
Une retombée industrielle.
Les algues poussent dans les lacs
Où est la terre paradisiaque ?
On vient couper notre beau bois
Ça me fait sentir aux abois.
Mon inquiétude vient de très loin
J’ai vu des choses, je suis témoin.
L’argent ça passe en premier lieu
Et on détruit dans mon milieu.
Des beaux lacs morts à tout jamais
On ne peut rien faire désormais.
De la bonne eau, ça se fait rare.
Ils ont de la chance les vieillards,
Ont connu un monde merveilleux.
Nos enfants seront moins radieux.
Oui ! L’homme se détruit par lui-même,
Devient la source de ses problèmes.
La relève souffrira demain
À moins de se donner la main.
Réveillez-vous, madame, monsieur
Et soyez-donc très ambitieux
Pour sauver notre belle planète.
J’y travaille et je suis inquiète.
Mes mots s’envolent dans le vent.
On n’entend pas, c’est décevant
Et la misère des hommes augmente,
Situation très alarmante.
Louise Hudon, poétesse
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27 août 2016
Corrigé.