POLLUTION

 

 

POLLUTION

 

J’ai entendu la vague de la mer,

Celle qui a crié d’un ton amer :

« Mes amis poissons meurent par millions,

Des départs trop vite en toute saison ».

 

Hommes de la terre, cessez de dormir

Car votre mort, elle peut la prédire.

Les eaux si bleues maintenant polluées

Font de vous des personnes condamnées.

 

Elle frappera les rochers encore

Pour vous souligner sans cesse la mort.

Son cri se fera entendre loin,

De son eau vous n’avez pas pris soin.

 

Si on voulait revenir en arrière,

Réparer au lieu de ne rien faire,

Car beaucoup de dégâts, de ravages

Font penser à un mauvais présage!

 

Et des pays brillent par leurs absences,

Osent le déclarer, sans aucun sens :

Pas d’argent pour les réparations

Orientant l’homme vers sa damnation.

 

Elle annoncera encore la mort

Car ses vagues vous jettent un mauvais sort

Les eaux bleues maintenant polluées

Font de vous des personnes condamnées.

 

Allez, frappons ENCORE ET ENCORE

Car l’être humain est là et il dort

Et les bruits des vagues sur les rochers

Réussiront À LE RÉVEILLER.

 

 

Louise Hudon, poétesse au Canada

Tous droits réservés – Ce 8 janvier 2018