
J’AI PLEURÉ POUR ELLES
République démocratique du Congo, localité de Lumata
Dans un pays non sécuritaire
Des cris et encore plusieurs guerres
Non protégées par des militaires
Grand territoire sur une terre.
Travailler pour nourrir la famille
Ils les traitent comme une guenille
Viols et massacres dans leur région
Et moi à l’abri dans ma maison.
Comment comprendre toutes ces femmes
N’ayant point vécu ces crimes infâmes?
Espérer la mort de ces crapules
Qui ont tué près d’eux sans scrupules?
Ces bandits vivront des punitions,
Condamnés par la population.
Des femmes auront le cran de survivre.
Malgré tout, la vie doit se poursuivre.
Leur courage bien en évidence
Travaillant pour leur indépendance
En méritant notre admiration,
Des modèles pour l’inspiration.
Une maturité dans les yeux
Suite à un secret, ciel nébuleux.
Brouillard voilant parfois des regards.
Tout mon respect avec des égards.
Sans âge, d’une grande beauté,
Nécessaires à la communauté,
Ayant des talents pour exploiter
Cette terre avec un grand doigté.
Mon Dieu! Expliquez ces différences!
Beaucoup trop de gens dans l’ignorance!
Grâce à ces dames des maladies
Plus contrôlées, moins de tragédies.
Les administrateurs du pays,
Pour enrayer des épidémies,
Doivent une grande reconnaissance
À ces travailleuses et à leur science.
Merci à l’équipe de soutien.
Avoir de l’entraide fait du bien.
Des formatrices pour l’avenir,
Solidarité à maintenir.
D.H.C. Louise Hudon, poétesse du Canada
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Ce 3 mars 2022
Pour la journée internationale de la femme de ce mois.