QUE SAVEZ-VOUS SUR LA CHARIA?


Que savez-vous sur la charia?


Étymologiquement, « charia » veut dire en arabe « avenue », « ouverture », « voie ». Comme le souligne le professeur Wael Hallaq de l’université Columbia : « La charia était autant un mode de vie et une façon de voir le monde qu’un ensemble de croyances. »

DONC, la charia, conçue par des HOMMES, peut être changée en partie pour être adaptée à la mentalité québécoise. Les imams peuvent donc respecter le Québec et la femme dans notre communauté, cessant d’encourager la violence et la suprématie masculine, si c’est le cas… 

Voilà, madame, monsieur, comment il faut orienter nos demandes et assurer la protection de toutes les musulmanes qui en ont besoin. Beaucoup de celles-ci se sont éloignées de l’islam et de son comportement dans d’autres pays. À certains endroits, on tue des gens pour conserver le pouvoir (religion=politique). DONC, je juge que notre gouvernement a la responsabilité de les protéger. Je juge, comme certaines de ces musulmanes le demandent, que nos écoles continuent d’être protégées contre l’intrusion de toutes les religions. Il ne faudrait pas que l’islam forme un parti politique ici. Une religion POLITISÉE amène des guerres de religions. Pas de ça dans mon pays. J’espère avoir été assez claire, car beaucoup de citoyens ne connaissent pas le fond du problème. Beaucoup ne parlent pas par peur. Beaucoup parlent en ayant conscience de se mettre en danger. Je demande aux musulmans intégristes de ne pas implanter ce régime de peur ici. Considérez que vous êtes dans un pays où la sérénité est possible. Soyez heureux chez nous et collaborez. Aucune autre concession possible pour la paix de tous ici. Mon combat personnel est pour le bien de nos enfants et petits-enfants.

Merci de me lire.



Dr H.C. Louise Hudon, écrivaine et poétesse du Canada

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19 avril 2023

Corrigé à 14h40 p.m..

Note: ce qui a été créé par l’homme peut être amélioré par l’homme.

Certaines des normes de la charia sont incompatibles avec les droits de l’homme, notamment en ce qui concerne la liberté d’expression, la liberté de croyance, la liberté sexuelle et la liberté des femmes.

« Un siècle après la révélation du Coran, de nombreuses écoles juridiques ont été fondées dans les pays d’islam et elles ont évalué la loi divine de différentes manières. Quelles qu’aient été leurs interprétations, et quelles qu’aient été les divergences entre différents juristes et philosophes, les unes et les autres ont reconnu que les textes sacrés de l’islam n’étaient que des sources, et non le contenu de la loi. Elles ont mis l’accent sur le fait que la loi divine ne se trouvait pas dans les textes révélés sous une forme achevée. Autrement dit, il n’existe pas de code qui porte le nom de charia. On ne le trouve ni dans les dits prophétiques, ni dans le Coran.

Plus près de nous, le théologien égyptien Ali Abderrazik (1888-1966) attire notre attention sur le fait que la charia est une indication spirituelle, sans aucune orientation législative, et que, par conséquent, il appartient aux hommes de constituer, sur des fondements autres, la manière d’organiser leur cité ».

UNESCO