MARCHER DANS LE SILLAGE
Mon grand-père méritait d’être connu.
Bonté, bienfaisance, serviabilité
Et beaucoup de qualités tant reconnues,
Un travailleur maçon dans la dignité.
Cet homme a déposé la première pierre
Lors de la construction d’une cathédrale.
Alors que je demeurais à Trois-Rivières
Son sourire me remontait le moral.
Tous les grands-parents ont besoin d’être aimés,
De faire partie de notre vie sociale
Et permettez-moi bien de vous affirmer
Leur importance du côté familial.
J’ai perdu mon grand-papa un peu trop vite
Et son grand amour me manque énormément.
Aussi personnellement je vous invite
À vous rapprocher d’eux très spontanément.
L’expérience du passé compte beaucoup.
Écouter toutes leurs histoires nous apporte
Connaissances méritoires tout à coup
Et nous en entendons de toutes les sortes.
C’est vrai que des diplômes c’est important
Mais une accumulation de faits passés
A très souvent construit de forts combattants
Et la relève devrait les embrasser.
Marchons dans le sillage de tous ces gens
Expérimentés et souvent indulgents,
Si sensibles aux doux regards de nos enfants,
Tout en exprimant leurs moments triomphants.
Louise Hudon, poétesse du Canada
Tous droits réservés
Septembre 2013
Corrigé le 29 janvier 2020
Image Pixabay Gerd Altmann
Je sais pas, celui-là, j’embarque moins, on dirait une leçon!Je comprends ce que tu dis mais j’aime moins que les autres!
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Sans être une leçon, c’est un rappel, une recommandation avant la perte des grands-parents. Personnellement, je pense que c’est un de mes plus beaux poèmes dédié à mon grand-père que j’ai connu étant jeune et beaucoup aimé.
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