FAIBLESSE PASSAGÈRE
Mon corps m’a joué un sale tour
J’ai délaissé mes beaux atours
Maladie du même acabit
Que celles dues à un froid subit.
Rien ne va plus autour de moi
Sentir mes os dans ce grand froid
Congestionnée dans mon salon
En me mouchant, un goût de plomb.
Yeux, intestins et sinus
Et là, je m’arrête, terminus
Car le reste est moins important
Viens petit chien réconfortant.
Les yeux fermés je le caresse
Elle semble envolée ma tristesse
Beaucoup de repos et de l’eau
Je jette un regard au bouleau.
Dans ce cas-là la nature m’aide
Comme les oiseaux et leur entraide
Un modèle de persévérance
Je soignerai mon apparence.
Pas facile de bien se soigner
Quand notre mari est éloigné
La nourriture ne me dit rien
Je vis dans un monde bactérien.
Demain sera un jour nouveau
Je reprendrai tous mes travaux
Mes réunions me manquent déjà
Je mangerai des tortillas.
Cent fois je dirai vive la vie
Remerciant Dieu pour ma survie
Je continuerai mes écrits
Peut-être un autre manuscrit.
Louise Hudon, tous droits réservés
3 avril 2015