UN PEU DE LUMIÈRE
Un peu de lumière en ce jour si sombre,
Surface éclairée, dans cette pénombre,
Quelques rayons de soleil m’apparaissent,
Un peu de chaleur, profonde détresse.
J’ai perdu mon enfant dans cette guerre.
Je suis à ramasser à la cuillère.
Incapable de crier ma souffrance,
Priant Dieu qu’il m’accorde délivrance.
Mon seul enfant aimé déjà parti
Cela vous explique mon inertie.
Souffrante, j’ai perdu le goût de vivre.
Chienne de vie, obligée de survivre.
Je n’ai pas d’intérêt à cet état,
Car il y aura d’autres attentats.
Des petits enfants innocents mourront
Malgré les cris que les gens lanceront.
Je devrais être forte avec espoir,
Bien y réfléchir, ainsi, dans le noir.
La maudite guerre n’en finit pas
Et axe mes pensées vers mon trépas.
Un peu de lumière en ce jour si sombre,
Surface éclairée, dans cette pénombre,
J’ai serré mon enfant mort dans mes bras
Lançant un mauvais sort aux scélérats.
Larmes du désespoir, larmes de sang
J’ai perdu un garçon adolescent.
Survivre et me battre contre les guerres
Répondant ainsi à bien des prières.
Par mes écrits pour la postérité,
Tant d’efforts avec continuité,
Un acharnement avec objectifs
Pour des résultats significatifs.
PAIX SUR TERRE, NON À LA GUERRE
Louise Hudon, poétesse du Canada
Tous droits réservés.
26 février 2016
Corrigé le 27 février 2021