VAILLANCE
Avez-vous du cœur au ventre, mon amie?
Il faudrait enrayer l’épidémie.
La guerre et les conditions sont en cause.
Obsession collective égale psychose.
Il y a panique chez les individus.
Décidément, personne n’est détendu.
Il faut « prendre notre courage à deux mains »,
Soigner et procéder aux examens.
Les bombes continuent de tomber sur nous.
Il sera si difficile ce mois d’août !
Les bactéries pullulent à cette chaleur
Et cela n’aide en rien à nos malheurs.
Vous venez du Canada ? C’est très loin !
Objectif humanitaire pour des soins.
Vos intentions sont des plus admirables.
Si seulement on pouvait tuer le diable…
Nos enfants sont attachants et aimants.
Je constate que vous les aimez vraiment.
Abondante sueur qui dégouline.
Il fait très chaud même en haut d’une colline.
La maladie prend de l’ampleur ici.
Nos efforts n’ont rien donné jusqu’ici.
Nous apprécions l’aide de tous les pays.
Tant de morts ! La douleur nous envahi.
Attaques, bruits, combats : lot de tous les jours
Qui vous fait mûrir pendant un séjour.
Nous souffrons. À chaque jour suffit sa peine.
Faites votre possible ma chère canadienne.
Chaque enfant sauvé sera une victoire.
J’essuierai mes larmes avec mon mouchoir.
Émotions, sensibilité, bonheur,
Pour un instant on oublie les malheurs.
Je rêve à un silence dans la nature.
De l’eau, du soleil et mon écriture
Pour crier au monde la beauté du lieu
Et chanter ma reconnaissance à Dieu.
Terminons tous les conflits inutiles.
Les motifs de tous combats sont futiles.
Sauvons nos petits enfants dans le monde.
Les discours contraires sont paroles immondes.
Est-ce si terrible de travailler pour la paix
Et d’exiger un mutuel respect ?
Je vous fais part de mon découragement
Quand j’apprends la mort de plusieurs enfants.
Louise Hudon, poétesse du Canada
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1 mars 2016