LA LUNE M’ÉCLAIRE
Marchant seule dans la nuit
Bien au-delà de minuit,
Je médite sur le monde
En m’expliquant les tiers-mondes.
Des folies en politique,
Cataclysmes climatiques,
Nations instables et malades
Habituées aux bousculades.
L’homme se détruit lui-même
Ça se crie dans des poèmes.
Peu enclin à partager,
Peu enclin à s’engager.
Un temps, démoralisée.
Écrire m’a épuisée.
Du racisme autour de moi,
De la haine près de chez moi.
On critique des élus
Qui sont parfois farfelus.
Leurs discours excitateurs
Sont souvent réprobateurs.
Les enfants autour de nous
Sont conscients de cette boue.
Leurs regards observateurs
S’annoncent interrogateurs.
J’allonge le pas la nuit
Bien au-delà de minuit.
Continue de m’éclairer
Mon cerveau doit s’affairer.
Une lune qui m’éclaire
Et cela fait mon affaire,
Car mes pensées tourbillonnent
Soir où la lune rayonne.
Je dois dénoncer des faits
Que mes écrits fassent effets.
Améliorons l’univers
À l’approche de l’hiver.
Dr H.C. Louise Hudon, poétesse au Canada
13 novembre 2016
Corrigé le 11 octobre 2022
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