ADIEU MA PRISON
Pour contrer la violence verbale
Maison de luxe, prison dorée
Et, avec cœur, si bien décorée,
Je t’ai quittée, il y a longtemps
Malgré tes fleurs d’un ton éclatant.
J’ai trop connu de jours de tristesse,
Sans politesse ni délicatesse,
Violence verbale qui détruit,
Mes larmes ont coulé comme la pluie.
Manque d’affection brisant mon cœur
Et en vivant là, à contrecoeur,
Le corps a connu la maladie.
L’esprit désirait le paradis.
Sans espoir, j’avançais vers un gouffre.
L’âme en peine, la personne souffre.
Si cela vous arrivait un jour,
Quittez tout pour connaître un amour.
Toujours maître de notre destin
On se trompe parfois de chemin.
Faisons donc travailler le cerveau…
Il faudra s’orienter de nouveau.
Terminé mon emprisonnement.
Liberté et fin de mes tourments.
Osons faire confiance à la vie
Tout en se battant pour sa survie.
Louise Hudon, poétesse du Canada
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5 septembre 2019